Wien ass SERVIOR? – Des valeurs humaines comptent pour nos collaborateurs

31/10/23 | Actualité

Infirmière et résidente rient

Dans cette cinquième et dernière partie de la série d’interviews avec notre directeur général Alain Dichter, nous parlons des personnes qui travaillent chez SERVIOR et qui s’occupent chaque jour du bien-être de nos résidents et de nos clients. Quelles sont leurs motivations, leurs besoins et les valeurs qui comptent pour eux ?

Quel rôle joue pour vous les attentes d’une nouvelle génération de collaborateurs ?

Aujourd’hui, on ne peut plus réfléchir au niveau ressources humaines sans prendre en considération les vues des futurs collaborateurs et de faire l’équilibre entre le travail et la vie privée des salariés.

De surcroît, les rares possibilités de télétravail ne constituent pas un atout pour vous.

Précisément! Les soins, l’encadrement, la restauration… ces domaines d’activité ne trouvent pas place dans les possibilités de séduire les nouveaux employés qui recherchent le télétravail. À peine 5% de notre personnel peut être concerné par le homeworking. Or, les jeunes générations ont un fort attrait pour le travail à distance; c’est une matière dans laquelle, hélas, je ne peux pas créer de la valeur ajoutée.

Comment les attirez-vous, alors, notamment dans des professions de soins qui sont très recherchées ?

La pénurie en personnel ne se limite plus à ce secteur des soins. Dans la restauration aussi, il est de plus en plus compliqué de recruter de nouveaux collaborateurs. Nous ne sommes pas les seuls à être confrontés à cela, bien sûr. 70% de nos salariés travaillent dans la partie “encadrement et soins”; c’est donc bien sûr notre principal défi. Dans une année normale, sans ouverture ou reprise d’un nouveau site, nous recrutons environ 250 collaborateurs. Le salaire est défini par la convention collective du secteur, donc nous ne pouvons pas nous différencier sur ce point.

Chez nous, par exemple, un infirmier, en sa qualité de chef de département ou de service, est un vrai responsable, à l’égard de ses équipes et des résidents et il dispose d’un pouvoir décisionnaire. Nous assurons aussi un programme de formations qui permet de rester à jour dans son métier.

En 2018, une enquête auprès de nos collaborateurs avait débouché sur une liste d’actions à mener; des sujets comme les conditions de travail, les formations, le matériel… ont trouvé de bonnes suites. Nous aidons aussi, grâce au “talent management”, à faire évoluer au sein de l’entreprise ceux qui sont tentés par une autre fonction ou veulent faire évoluer leur carrière et mettre à profit d’autres de leurs capacités et compétences.

Quand on est chez SERVIOR, on y reste ?

Nous avons un turn-over de 8 ou 9%, qui inclut les départs en retraite. Je dois dire que la majorité des salariés nous restent fidèles très longtemps, bien souvent jusqu’en fin de carrière. Et comme nous sommes présents dans tout le pays, nous pouvons assurer la mobilité du personnel. Si un salarié du Sud se marie et s’établit dans le Nord, nous essayons de le réaffecter près de son nouveau domicile. C’est un argument non négligeable pour fidéliser les collaborateurs. Nous proposons aux collaborateurs de grandir avec nous, et même de nous aider à grandir, par l’apport de leurs compétences et de leurs remarques.

Dans le cadre d’un groupe de travail, certains sont impliqués, par exemple, dans le fonctionnement d’une chambre “mock-up”, qui doit nous servir à optimiser les gestes des équipes, dans l’optique du bien-être de son occupant. La chambre, ce n’est pas qu’un lieu de passage pour le personnel, c’est le domicile du résident. J’ai été content d’entendre qu’un résident qui quittait l’hôpital s’était dit ravi de rentrer enfin “à la maison”. Si nous avons réussi à faire en sorte qu’il se sente parfaitement chez lui, c’est que nous avons bien fait notre travail.

C’était la dernière partie de notre série d’interviews. Vous trouverez les parties précédentes ici :

Partie 1: La mission de SERVIOR

Partie 2: Chez nous, nos résidents sont chez eux

Partie 3: Construire pour une nouvelle génération

Partie 4: l’importance des partenariats