Est-ce l’amour du bénévolat ou un attachement personnel au bien-être des personnes âgées ? Bien que retraitées, Josianne et Maguy n’ont pas perdu l’habitude de passer s’occuper de « leurs » pensionnaires, dans les murs du vénérable Sanatorium. Chevilles ouvrières de l’Amicale de la Maison de soins, elles sentent profondément à quel point les résidents éprouvent du plaisir à croiser des gens venus de l’extérieur, dégagés de toute contrainte de travail.
Aider à soutenir la vie sociale
Sur les hauteurs de Vianden, le majestueux bâtiment nourrit son histoire entre ses vieilles pierres et les grands arbres de la colline. Josianne Scholtes et Maguy Gedig en font partie, comme leur association, créée en 1983 pour aider la maison à encadrer ses pensionnaires en leur proposant un contact social régulier et de la distraction.
« Il y a des gens qui reçoivent peu ou pas de visites de l’extérieur, ici, raconte Josianne, la présidente, ancienne aide-soignante. Le besoin de nos visites est donc clair: aider à soutenir la vie sociale des résidents. Même les petits gestes comme les après-midis réguliers à taper la carte nourrissent de grands sourires. »
Confort et loisirs
L’amicale est composée de représentants du personnel, de délégués des pensionnaires, et de membres de familles ou amis. « On organise des bazars et des fêtes d’été pour récolter de l’argent, et on l’affecte aux activités et loisirs des seniors ou bien à des petits « plus » qui apportent agrément et confort à la maison. » Comme ce piano posé dans un couloir, ces cuisines adaptées, à différents étages, ou cette machine à café moderne installée à la cafétéria.
Une grande partie sert aux excursions, comme les incontournables croisières sur la Moselle, sur le Marie-Astrid, mais aussi à acheter des petits meubles, et à offrir des cadeaux pour les fêtes, et organiser des goûters d’anniversaires. Maguy, la trésorière, veille à ce que personne ne soit oublié.
A travers toutes les résidences SERVIOR, le travail des amicales est très important, et varié. Celle du Sanatorium réussit même, quand le monde ne se fige pas pour un virus, à organiser des séjours à l’étranger, principalement à la Mer du Nord. Une source de souvenirs inégalable pour les participants.
