Ode au déambulateur

15/12/20 | Actualité

« Ne gardons pas ces photos-là : on y voit des déambulateurs », conseille, au photographe, une personne chargée de faire le tri de clichés de cette maison de repos. Au diable cannes, dentiers, appareils auditifs ou respiratoires ? Cachons ce masque que l’on ne saurait voir ?

La réalité de la vie dans nos résidences SERVIOR s’accommode, au contraire, très bien de toutes ces aides précieuses entrées dans le quotidien des seniors. Pas esthétiques ? Pas moins que la Tour Eiffel, si on y regarde bien… Communication et mobilité sont des facultés essentielles à préserver, si l’on veut avancer dans le grand âge de la manière la plus sereine. Osons la plus visible d’entre les aides: le déambulateur !

Shakespearien

Shakespeare avait bien décrit le cycle de la vie qui fait que l’enfant assisté terminera son parcours avec le même genre d’encadrement. Pour bien boucler la boucle, le souvenir des petites roulettes dont on flanquait notre grand vélo se retrouve sans doute dans l’appareil articulé qui, passé certains âges, et en présence de certaines pathologies, nous permettra de continuer à nous déplacer. En éprouver de la gêne ? Jamais !

Exotique

Affublé de noms exotiques selon les pays (gadot, tintébin, tribune, marchette…), le déambulateur est, par définition, un appareil comportant un cadre rigide ou articulé et servant d’appui aux personnes souffrant de handicap pour se déplacer. Sans en être exactement le substitut, il a parfois supplanté la canne qui, autant que la pipe, donnait à nos grands-pères une apparence de sagesse et d’autorité. Plus imposant et sophistiqué, le « cadre de marche » a évidemment moins valeur de symbole. Question d’époque, peut-être.

Autonomie

L’objet se présente comme un reposoir que l’utilisateur positionne à quelques dizaines de centimètres devant lui puis sur lequel il s’appuie dans le but de pouvoir circuler de l’avant. Dans le modèle le plus simple, dépourvu de roulettes, l’utilisateur progresse en soulevant l’appareil des deux mains et en le posant plus loin. Ensuite, il peut s’en rapprocher en marchant tout en étant stable.

Il faut toujours voir le déambulateur comme un outil pour l’autonomie, et non comme un marqueur de vieillesse ou de handicap. Sa vertu première : offrir un meilleur soutien que la canne, et donc prémunir des chutes. Plus besoin, d’ailleurs, de rythmer son pas en martelant le sol de façon caricaturale: ils sont tous équipés de roulettes, de toutes les tailles, pour permettre une progression tout en souplesse.

L’embarras du choix

A chaque situation particulière son déambulateur. Du modèle design et léger pour l’intérieur au costaud 4 roues pour les balades, en passant par la version électrique,  la technologie s’adapte de plus en plus pour permettre aux seniors, sinon d’avoir des ailes, au moins de retrouver un rayon d’action que la peur et le manque de confiance avaient réduit comme peau de chagrin.

Autonomie, confort de vie et confiance en soi: pour une telle émancipation, on peut bien tolérer la vue de quelques tubes de métal.

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